Publié dans Société

Insécurité alimentaire - Don de 2.400 tonnes de riz offert par le Japon

Publié le lundi, 13 janvier 2025

Une initiative significative a été mise en place grâce à un don de 2.411 tonnes de riz offert par le Japon. Ce geste a été motivé par la nécessité d'atténuer la crise alimentaire qui touche les populations vulnérables de l'île. Mais contrairement aux pratiques habituelles, le riz n'est pas distribué gratuitement aux gens nécessiteux. Désormais, il est proposé à la vente à un prix abordable de 2.600 ariary par kilo. Cette approche vise à garantir que le riz soit accessible, tout en soutenant une gestion responsable des ressources. Les bénéficiaires de cette aide sont principalement les habitants des Région du Sud, le Sud-est et le Nord-est de Madagascar. Cette décision a été convenue entre les autorités malagasy et le Japon, représenté par son ambassadeur, SEM Abe Koji. En tout, ce don est estimé à 300 millions de yens.

 

Ce don de riz octroyé par le Japon sera vendu par des opérateurs locaux, qui ont été sélectionnés à travers un appel à manifestation d’intérêt. Cette méthode permettra d'assurer une distribution efficace et transparente, tout en impliquant des acteurs locaux dans le processus. Les bénéfices générés par la vente de ces denrées seront déposés dans un compte spécifique, connu sous le nom de « Fonds de contrepartie » de la Banque centrale. Les fonds ne seront décaissés qu'une fois l'équivalent en ariary de la valeur en yen japonais soit entièrement collecté. Cette précaution vise à établir une gestion financière rigoureuse et responsable. Le montant constitué, qui est estimé à plus de 4,830 milliards d’ariary, sera exclusivement destiné à financer des programmes de développement socio-économique. L'accent sera mis sur les projets visant à atteindre l'autosuffisance en riz, un objectif crucial pour la sécurité alimentaire à long terme à Madagascar. L'ambassadeur japonais a souligné l'importance de cette initiative lors de la cérémonie de remise du don. Ce geste symbolise non seulement un soutien immédiat à la population vulnérable, mais également un engagement à long terme en faveur du développement socio-économique de la Grande île.

 

Recueillis par A.R/ N.R 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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